Le MicroLab est équipé de six instruments de pointe (investissement de 2.9 millions dollars) qui permettent de répondre aux besoins du milieux académique, gouvernemental et industriel, en particulier dans les secteurs suivants : Sciences de la Terre, sciences des matériaux, béton, bois, optique et photonique, métallurgie, polymères, électronique.

Un grand merci à Serge Beaupré, responsable du développement et promotion de la plateforme, et Enzo Caraballo Rojas, responsable du MicroLab, pour la visite.

 

Services R&D et parc d’équipements R&D

Système d’ablation laser couplé à un spectromètre de masse à plasma induit par couplage inductif (LA-ICP-MS): analyse minérale in situ à haute résolution (2 à 100 μm) des éléments traces (<1 ppm). Cet instrument permet l’analyse en mode point, lignes ou cartographie.

Exemples de projets réalisés :

  • Analyses des éléments traces dans les minéraux indicateurs pour exploration minérale (Département de géologie et génie géologique, Université Laval).
  • Isotopes du soufre in situ par LA-ICP-MS/MS dans la pyrite, la pyrrhotite et la chalcopyrite caractérisées texturalement pour application aux systèmes contenant des sulfures (Département de géologie et génie géologique, Université Laval).

Microscope électronique à balayage (MEB): technique pour la caractérisation des matériaux solides. Cet instrument permet l’analyse morphologique à haute résolution (10X-300.000X), ainsi que la composition chimique par EDS.

Exemples de projets réalisés :

  • Évaluation du potentiel de relâchement en alcalis des granulats dans le béton – Étude de cas de la dégradation de l’Estacade du Pont Champlain à Montréal (Département de géologie et génie géologique, Université Laval).
  • Analyse de composition de connecteurs industriels pour comprendre les mécanismes de dégradation en service et identifier le bon type de connecteur à utiliser (compagnie privée).

Microsonde électronique (MS): conçue pour déterminer, in situ, quantitativement la composition chimique des matériaux solides à haute résolution spatiale (0.5 µm-100µm). Cet instrument permet l’analyse entre le bore et l’uranium et le laboratoire compte avec une banque de standards certifiés afin de garantir des analyses de qualité.

Exemples de projets réalisés :

  • Détermination de volatiles (F, Cl) dans apatite (Université du Québec à Chicoutimi, Université Laval, Université de Montréal).
  • Analyse quantitative de dopants pour fibres optiques (COPL-Université Laval, compagnies privées).

Diffraction de rayons X (DRX): instrument permettant d’identifier et de quantifier les phases crystallines dans un matériau solide. Ce système permet l’analyse non destructive sur des échantillons solides (microdiffraction), ainsi que par transmission, diffraction à angle rasant (GIXRD), SAXS, poudres.

Exemples de projets réalisés :

  • Identification et quantification des phases cristallines dans des ciments (compagnie privée).
  • Vérification de décalage des positons du graphite après traitements thermiques (Département de géologie et génie géologique, Université Laval).

Micro-fluorescence des rayons X (µXRF): conçu pour la cartographie chimique de matériaux solides (roches, cartes électroniques, béton, etc.) avec deux détecteurs EDS (Na-U) et pourvu d’un système de lentilles polycapillaires pour atteindre un faisceau de 20 µm. Méthode non-destructive à haute performance. Les échantillons requièrent une préparation minimale.

Spectrométrie photoélectronique X (XPS) : technique non-destructive pour l’analyse chimique de surface (1-10 nm) d’échantillons solides. Cet instrument nous permet d’identifier les éléments présents (Li-U), ainsi que leurs états d’oxydation.

Exemple de projet réalisé :

  • Détermination l’état d’oxydation et quantification des éléments chimiques sur des alliages (Département de chimie-Université laval). XPS.